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Du stress sans sucre ? Mission impossible - Semaine 2

Dernière mise à jour : 12 avr.

Nouvelle semaine, nouveaux défis.

ça commence fort, avec pas mal de fatigue cumulée du week-end mais surtout... du stress !

Du stress dû à l'organisation familial et à l'absence de la maitresse pendant une semaine et du stress dû à mon environnement professionnel.



Lundi 8 avril 2024 :

L’e-mail est tombé. Pas de maitresse d'école pendant une semaine car elle est malade, oui ça arrive.

Ce n'est pas si grave mais dans notre organisation toujours un peu sur le fil avec nos jobs et nos déplacements... ça tombe mal. J'annule mes rendez-vous naturo de la journée pour rester avec mon fils. La pression monte mais ça va bien se passer.

J'en profite pour faire un peu de cuisine, m'avancer et réaliser une recette de purée de chou-fleur à la crème de coco. Un délice.


Purée de chou-fleur et crevettes poelées, une tuerie !

Le soir, je sens que toute cette pression m'a pompé mon énergie et je décide de me coucher plus tôt.



Mardi 9 avril 2024 :

Réveil en forme, au top.

Petit passage sur la balance : -800 gr. La journée s'annonce radieuse.

Je pars en déplacement, mon conjoint est quant à lui, déjà dans le train direction Paris donc j'emmène mon fils à l'école (il sera réparti dans d'autres classes à faire des dessins toute la journée :-\) et ma fille chez sa nounou.

Le midi arrive, j'arrive à manger des légumes et une assiette équilibrée, je suis surprise et en même temps très joyeuse à l'idée de manger à ma faim !

Le dessert arrive : mousse au chocolat. Punaise !!! Là en vrai, je sens la frustration. Je refuse mais le soir encore j'y pense, elle avait l'air sacrément bonne cette mousse au chocolat.

Après le repas, je me sens nerveuse.

Les aléas du travail me soucient et je n'arrive pas à prendre de distance suffisante. Je vois bien et je sens bien que je suis irritable.

Je laisse mon conjoint travailler et je pars me coucher mais pas dans un bon état d'esprit. Je rumine.


Mercredi 10 avril 2024 :

J'ai du mal à me lever. Les émotions d'hier sont encore bien engrammées dans mon corps et dans ma tête.

Je me prépare un bon petit dej mais déjà à 10h, je vais manger une banane. L'anxiété me gagne. Cette fois ce n'est pas parce que je manque de sucre mais bien parce que mes émotions (que je ne maitrisent pas à ce moment-là) m'embarquent dans un truc pas très sain.

A midi, c'est la dégringolade. Mon assiette est tout à fait équilibrée mais je termine mon repas par une part de gâteau (ma belle-mère nous a donné quelques restes en partant, ce week-end) et du chocolat. Pas du chocolat noir, non. Du chocolat au lait. Des lapins de Pâques des enfants... Sur le coup, je ne suis pas fière mais je savoure. Rien de pire que la culpabilité.

A cet instant, je prends conscience de l'impact direct de mes émotions. Le sucre est une drogue qui libère de la dopamine, l'hormone du bonheur, du plaisir immédiat.

Qu'est-ce que cela dit aussi de moi et de mon comportement ?

Cela signifie que depuis ce week-end, j'ai tiré sur la corde, je ne me suis pas assez reposé. Il dit aussi, que j'ai focalisé sur des obligations, des contraintes quotidiennes sans faire la balance avec des activités ressources. Oui, j'ai vécu une situation perso stressante et professionnelle aussi. Pour autant, je peux me rouler par terre, cela ne va pas guérir la maîtresse de mon fils, ni même régler mes inquiétudes professionnelles.

En focusant sur mes inquiétude, j'alimente mon stress et la libération de cortisol. La libération de cortisol implique d'office des pulsions sucrées pour retrouver de l'énergie rapidement.

Du coup, une session de yoga est la bienvenue.

Un repas équilibré et un coucher plus tôt qu'à la normal est plus que recommandé.


Jeudi 11 avril 2024 :

C'est avec un bon petit déjeuner assez copieux que je décide de démarrer cette journée.


Les œufs brouillés, c'est la vie.

Je prends en compte mes émotions, les identifie mais je ne passe toujours pas le cap de les travailler moi-même en EFT. J'ai peut-être pas trop envie de gratter pour découvrir ce qui se cache dessous. Pas encore. ça demande un effort et de l'énergie.

Je préfère aller au yoga, ça me fait tellement du bien sur la sphère physique mais également la sphère psychique... Quand je termine le cours, je suis bien, je suis apaisée, décontractée et c'est comme si je respirais mieux, pleinement centrée sur moi. Un véritable plaisir.


Vendredi 12 avril 2024 :

Le premier rendez-vous de la journée est annulé au dernier moment. Tant pis, j'en profite pour avancer sur d'autres sujets, ça ne manque pas.

Je me suis levée tôt et je n'ai pas eu le temps de petit déjeuner mais je me rends compte que je suis tout de même concentrée et que la faim n'est pas encore là. Parfait. Je laisse mon système digestif au repos et continue mon jeûne.

A 10h30, je sens que ça tire un peu. Je n'ai pas hyper faim (de toute façon, je suis au bureau, je n'ai rien à me mettre sous la dent) mais je choisi d'aller me prendre un café. Je vous l'accorde, un café c'est loin d'être idéal mais cela m'a donné la sensation d'être boostée pour le reste de la matinée.

C'est à midi que j'ai compris que le café était une mauvaise idée. J'arrive chez moi, et le repas se termine par 2 carrés de chocolat... au lait. Paf, ça recommence. Du sucre ! Avant même que je m'en aperçoive, j'avais déjà consommé mes deux carrés mangés SANS conscience.

Ma réflexion ce soir est de plusieurs ordre :

  • La détox de sucre ne se limite pas à quelques jours, cela peut être beaucoup plus long et je dois certainement rentrer dans cette catégorie. Donc comme pour tous les aspects de nos vies, ce qui est une règle pour l'autre, n'est pas forcément une règle pour moi. En vrai, je pensais que ce serait plus simple.

  • Mes émotions et notamment mon anxiété me dépassent parfois. Si je ne travaille pas tout de suite dessus, c'est vers le sucre que je me tourne pour me réconforter et me donner de l'énergie.

  • Le pain complet ne me manque absolument pas. Pourtant j'aime le pain :).

  • Ma peau est de meilleure qualité. Mon grain de peau est plus lisse, ça se voit et ça se sent. D'ailleurs, mon visage est plus lumineux et moins "rougeot".

  • J'ai toujours un niveau d'énergie et de concentration bien supérieur. Mais les deux fois où j'ai craqué pour le chocolat cette semaine, cela m'a un peu plombé.

Une question subsiste encore pour moi : est-ce que véritablement, je vais réussir à devenir indépendante face à cette substance ?


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